Un sacrifice (fresque d’un temple à Pompéi) : On aperçoit, au fond, les colonnes d’un temple. Un personnage porte une sorte de plateau qui a dû servir à apporter les offrandes qu’on aperçoit sur l’autel (fruits ?). Un enfant suit, avec un vase et une coupe. Le sacrificateur, ou victimaire, armé de son assommoir, est près du boeuf. Les Romains croyaient s’attirer les faveurs des dieux en leur offrant des prières, des libations (boissons), des prémices (offrande des premiers fruits de la récolte), ou des sacrifices d’animaux appelés victimes, s’il s’agissait de gros animaux (boeuf, moutons) ou hosties dans le cas contraire (pigeons, poulets). Dans les entrailles des victimes, des prêtres, les haruspices, prenaient les auspices, pour s’assurer si les dieux étaient favorables aux entreprises projetées. D’autres prêtres, les augures, interprétaient le vol des oiseaux. Les Romains étaient superstitieux. On vit des généraux ajourner une bataille parce que les auspices n’indiquaient pas de bons présages. La famille avait ses dieux propres qui étaient nombreux : dieux Mânes, ombres des ancêtres ; les Pénates, dieux du garde-manger ; Vesta, la flamme du foyer; Janus, le dieu de la porte, etc... Chaque Cité aussi avait ses dieux. Enfin on rendait un culte aux dieux de l’Etat dont les plus connus étaient Jupiter, le roi des dieux (le Zeus grec); Junon, son épouse; Mars, le dieu de la guerre, etc... Ces dieux s’identifient avec les dieux grecs. Pour régler le culte rendu à ces nombreux dieux, il existait un corps de prêtres dont les principaux étaient les Pontifes, les Augures, et les Vestales chargées du culte à Vesta.